Maurice Chaudière

DIMANCHE 10 JUIN

Conférence 1 : Apiculture alternative de 10h00 à 12h00

Pour produire leur miel les abeilles n’ont besoin que de fleurs ! Encore faut-il que l’intégrité primordiale de ces fleurs soit au rendez-vous !… ce qui hélas aujourd’hui n’est plus évident…

J’essaie donc, quant à moi,  d’altérer le moins possible le mode de « production », pour ne pas dire de « prédation » du miel… Je montrerai comment avec de l’argile du soleil et de l’eau, on peut inviter les abeilles à nous céder une part de leur butin,  et cela dans le respect  d’une nature qui nous est commune.

Conférence 2 : Entre nature et culture : la Greffe de 15h00 à 16h30

Si la Greffe n’est qu’un viol d’identité de la plante, elle ne fait aussi que cautionner le mode d’exploitation qui caractérise notre « techno-culture ». Elle a du moins le mérite de ne pas toucher aux racines d’un éco-système quand  elle transforme une garrigue sauvage en verger.

Maurice Chaudière

Maurice Chaudière, sculpteur en Algérie, est devenu pour gagner sa vie en France : « Conseiller technique d’arts plastiques » au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Épris  de Nature, il s’est tout particulièrement consacré   à l’étude des abeilles et à l’arboriculture fruitière… Il a publié un certain nombre d’ouvrages faisant état de ses pratiques. Il vit donc aujourd’hui en Ardèche dans la proximité des abeilles et des arbres.

“ Maurice Chaudière, il est vrai, ne fait pas partie de l’équipe de permanents de l’Association Kokopelli mais nous ne pourrions clôre un chapître des activités de Kokopelli sans promouvoir de nouveau les travaux de cet homme qui toucha nos coeurs depuis le moment où nous le rencontrâmes au coeur de l’Ardèche, dans son petit microscosme végétal et animal.

De plus, si nous avions besoin d’un autre prétexte pour présenter Maurice, il nous suffirait de dire que point d’abeilles, point de fruits et point de semences.

Maurice est un sculpteur, un poète, un pédagogue, un greffeur, un apiculteur, un éleveur, un jardinier… A une époque où le Da Vinci code envahit les étagères de nos librairies, (pour faire rêver le peuple ou pour le préparer à une grande révélation ?) nous serions enclins à percevoir en Maurice une expression magnifique et fertile de cette énergie Da Vinci qui se serait focalisée sur la gestion des ressources naturelles. »

Dominique Guillet – extrait Une apiculture alternative (2015)